SCIENCE-INTRODUCTION

Nous connaissons bien l’importance de la lumière pour la peinture artistique ou la photographie. D’ailleurs photographie signifie littéralement : « peindre avec la lumière ». La lumière est unique, mais elle se divise en trois couleurs primaires uniques.

À l’intérieur du prisme, la lumière polychromatique (formée de plusieurs rayons) est séparée en sept rayons monochromatiques (formés par un seul rayon), soit le rouge, l’orange, le jaune, le vert, le bleu, l’indigo et le violet.

Quelle fut ma surprise en me renseignant sur le quark, la plus petite particule de l’univers qui ne peut pas être divisée : une particule élémentaire. À cette échelle, l’énergie et la matière danse une chorégraphie qui fait écho en moi d’une expérience unique, un vacillement de l’esprit que je qualifie de mystique… En fait, je me revois à quinze ans, dans un cours de biologie, lors d’une digression enlevée de notre enseignant suite à la question d’un élève au sujet d’une récente avancée technologique pour sonder l’espace. Une simple craie, des dessins rudimentaires, mais des chiffres à donner le vertige existentiel… du moins dans mon cas. Les astronomes estiment qu’il y a entre 100 milliards et 200 milliards de galaxies dans l’univers connu. Notre galaxie, la Voie Lactée, peut contenir plus de 200 milliards d’étoiles normales. C’était la première fois que je conceptualisais une approximation de la grandeur de l’univers en comprenant le concept de la vitesse de la lumière accolée à une distance parcourue. Ce sentiment de l’âme me nourrit encore aujourd’hui.

Ainsi, l’infiniment petit rejoint l’infiniment grand au centre d’une émotion qui me semble comme étrangère. Plutôt, une émotion qui tire son existence d’un même cordon psychique provenant de l’infiniment petit d’un côté, passant par mon être entier et poursuivant sa course vers un infiniment grand de l’autre. Je me perçois, relié à un plus grand que moi.

Je crois que cette posture existentielle ouvre la porte à un questionnement essentiel sur une éthique de la science qui doit rendre des comptes à l’humanité et au Dieu/Créateur. La préoccupation première étant de vivre en harmonie avec la création au risque de se détruire. Merci à Demain (le film) de ramener l’urgence de cette démarche dans une pédagogie positive.