MANUCURE

Tel un poids à la cheville
Je titube non pas d’ivresse
Et quelquefois je dresse
Un grand manteau en guenilles
Pour déranger
Pour offusquer
Ces bonnes consciences suffisantes
Repues d’elles-mêmes
Et se sacrant éperdument de l’Afrique ou de l’autre Amérique
En promenant leur chien de sa chère parure
Payée en surplus de sa manucure

Tel un poids à la cheville
Je titube non pas d’ivresse
Et quelquefois je caresse
Un grand rêve glorieux
Moi et mon manteau… majestueusement
Devant ces traîtres gens

Je leur donne ma révérence
Et pleure mes pensées de vengeance

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